Un voyage aquatique dans Rosemont
Dans ce projet de première session de maîtrise nous avons répondu aux besoins de la communauté du vieux Rosemont en intégrant des activités de jour, des activités de soir, l'accessibilité universelle et la performance énergétique.
institutionnel
Rosemont, Montréal
décembre 2019
projet en équipe

Plongez dans un monde où le chlore rencontre la littérature et les martinis se sirotent en maillot !
Imaginez un endroit où vous pourriez lire un livre en sirotant un espresso martini tout en observant des nageurs en maillot, un espace où le chlore rencontre la littérature, et où chaque couloir est une invitation à la folie douce. Bienvenue dans le nouveau centre aquatique de Rosemont, où même les bibliothécaires envisagent de troquer leurs lunettes pour des lunettes de soleil !
Il était une fois, dans le quartier animé de Rosemont, un vieux centre aquatique datant de 1949. Le complexe, un trésor patrimonial, abritait une bibliothèque, des bureaux d’administration et, bien sûr, une piscine. Les usagers, en entrant, se retrouvaient confrontés à un dilemme classique : choisir entre se plonger dans un livre, plonger dans l’eau, ou plonger dans la paperasse. On aurait dit un labyrinthe sans issue où chaque porte menait à une impasse. Pourquoi ne pas rêver d’un lieu où l’on pourrait tout faire en même temps, comme une sorte de Disneyland aquatique ? C’est là que commence notre histoire.
Un jour, un architecte au sourire malicieux, que l’on appellera Jacques, eut une idée lumineuse, et un peu folle. En observant des nageurs en maillot flotter comme des méduses, il se dit : « Pourquoi ne pas créer un centre aquatique qui ne se contente pas d'être une piscine, mais un véritable terrain de jeu pour l'esprit et le corps ? » Et voilà que la magie a opéré.
Jacques s’imagina un nouveau bâtiment, une enveloppe flambant neuve qui envelopperait le vieux centre tel un bonbon dans son emballage. Une architecture audacieuse, un mélange de verre, de métal et de tuiles colorées, qui tournerait comme un jeu de Tetris au fil des heures. Une façade haute technologie qui fonctionnerait aussi comme une batterie énergétique pour alimenter la piscine et tous les autres espaces.
« Mais, Jacques, cela ne va-t-il pas être un peu… excentrique ? » demanda un collègue, tout en grattant sa tête. Jacques sourit, « Excentrique ? Mon cher ami, nous ne sommes pas là pour faire dans le banal ! Imaginez un 5 à 7 en peignoir après une baignade, ou des gens qui s’installent confortablement avec un livre à côté de la piscine. »
Les idées fusèrent : des espaces interstitiels où les gens pourraient se retrouver, des coins pour discuter en dégustant un martini, et même des zones où les nageurs pouvaient se détendre après leurs efforts. Pourquoi pas un café avec vue sur la piscine ? Les bibliothécaires en maillot et les nageurs en slip, tous réunis dans un grand festival de bonne humeur !
Bien sûr, les sceptiques étaient nombreux. Certains craignaient que les livres ne se tâchent de chlore, ou que les bibliothécaires glissent sur le carrelage mouillé. Mais Jacques était convaincu. « Il est temps d’embrasser le chaos et de le célébrer ! » s’exclama-t-il, levant son verre en une promesse de créativité.
Le projet prit forme. L’enveloppe architecturale, une sorte de couette géante faite de panneaux solaires et de tuyaux, deviendrait le cœur battant du centre. Le glycol circulerait à travers ces tuyaux, unifiant la piscine, la bibliothèque et la salle de spectacles dans une boucle d’énergie. « La piscine ne sera pas seulement un endroit pour nager, mais un véritable central thermique habité par des nageurs ! » affirma Jacques avec un éclat dans les yeux.
Les ouvriers commencèrent à construire, et peu à peu, le centre prit vie. La façade se dessina, scintillante sous le soleil, attirant l’attention des passants. Les tuiles se croisaient, créant un spectacle coloré comme si le soleil pénétra la superficie des vagues. Les Montréalais, intrigués, commencèrent à imaginer ce que cela pourrait devenir.
L’usager se balade à travers les différents espaces interstitiels sans même entrer dans les fonctions principales du centre. Parmi ces espaces sont l’atrium de l’entrée, une hauteur majestueuse permettant d’apprécier le patrimoine existant où se loge la bibliothèque, ensuite la rampe qui fait le tour de la salle des spectacles donnant des vues dynamiques auprès de la couette tissée, passe devant les fenêtres de la piscine et termine devant les ascenseurs du café terrasse. Le parcours libre génère une boucle infinie de possibilités de rencontre et d’expériences architecturales.
Les Montréalais ne se contentaient plus de fuir l’hiver aux centres d’achat ; ils s’épanouissaient dans cet espace où le rire, l’eau et la littérature se mêlaient joyeusement. Les bibliothécaires en maillot prenaient le temps d’expliquer les livres aux nageurs, tandis que les nageurs racontaient leurs exploits aquatiques en échange de recommandations littéraires.
Ainsi, le centre aquatique de Rosemont devint un véritable emblème de créativité et de convivialité, prouvant qu’avec un peu de folie et beaucoup d’imagination, on pouvait transformer un espace commun en un lieu d’évasion et de joie.
Et comme on le dit souvent, quand on mélange le chlore avec la littérature, on obtient un cocktail explosif qui fait plouf, mais surtout qui fait sourire !






